| “ | Tous ici présents nous venons d'horizons divers... Nos convictions elles aussi peuvent être différentes. Cependant, nous sommes tous liés par une réalité indiscutable... Nous sommes des magicors ! Et à cause de ce que nous sommes, l'humanité nous rejette, nous hait et nous opprimes depuis des siècles... Et ce, au point d'avoir cristallisé tout leur mépris à notre égard en un groupuscule dédié à nous éradiquer... L'ordre d'Arkanis !! | ” |
Magicors était le terme employé par les habitants d'Alysia pour désigner les utilisateurs de magie, lors des jours sombres où ces derniers étaient persécutés, pendant les derniers siècles avant l'Accident Jovénia. Un ordre de chevalerie, Arkanis, a notamment vu le jour avec pour objectif de les éradiquer. Des légendes évoquent le Nirvanis, un éden où la magie abonde et dans lequel les magicors pourraient vivre en paix.
Le terme "magicor" est tombé en désuétude lorsque la haine à leur égard s'est atténuée, notamment avec la chute de l'ordre d'Arkanis, moins d'un siècle avant l'Accident Jovénia. Les utilisateurs de magies restent toujours nombreux de part le monde, et sont actuellement très bien acceptés.
Les magicors sont persécutés à l'époque où se déroulent les Chroniques de Darkhell. Cependant, les utilisateurs de magie apparaissent tout au long de la série principale, d'Origines, Stories et Résistance.
Description[]
Le terme "magicor" regroupe tous les utilisateurs de magie.
Dans l'Histoire[]
Avant Jovénia[]
Ère des dieux[]
Lorsque les dieux régnaient encore sur Alysia et Astria, le dieu Agamnon, donne la magie aux mortels à l'aide de ses épées Ténébris (pour la magie noire) et Génésis (pour la magie blanche). Les autres dieux s'y opposant, ils affrontent le dieu Agamnon lors de la Guerre céleste[1]. Bien que le dieu ait été vaincu, les mortels ont pu conserver leur capacité d'utiliser la magie.
D'autres formes de magie que celles issues d'Agamnon et de ses épées étaient parfois utilisées par les mortels. Ainsi, sur Astria, les Elfes utilisent la magie élémentaire grâce aux dons des Esprits élémentaires, tandis que sur Alysia le royaume d'Orchidia utilise la magie du jade de Gaméragashé, don de la créature divine Gaméra.
Le Nirvanis est une petite dimension gorgée de magie, se voulant comme un lieu idyllique où les utilisateurs de magie pourraient vivre en paix. Cependant, l'existence de cet endroit est très rarement prise au sérieux, y compris par les utilisateurs de magie[2].
Derniers siècles avant l'Accident Jovénia[]
Au fur et à mesure du temps, une haine envers les utilisateurs de magie prend place sur Alysia. Ces derniers sont désormais surnommés "magicors" et ils sont la plupart du temps rejetés, bannis voire exécutés. Cette haine s'étend parfois aux non-humains dans leur ensemble, même s'ils ne maîtrisent aucunement la magie[3]. Cependant, certains royaumes comme Orchidia, gouverné par une lignée de reines-magiciennes, n'est pas inquiété, possiblement en raison de sa puissance ou en raison de l'origine de sa magie perçue comme un don divin. Sur Astria, la haine des utilisateurs de magie n'existe pas, les Elfes élémentaires étant vus comme des gardiens de la paix.
La haine des magicors grimpant, un ordre de chevalerie est fondé : l'ordre d'Arkanis. Celui-ci a pour mission d'éradiquer les magicors à travers Alysia, voyant ceux-ci comme des êtres maléfiques, l'utilisation de la magie étant considérée comme blasphématoire, celle-ci étant un privilège divin[4]. L'ordre d'Arkanis bénéficie parfois du soutien de différents pays. L'ordre d'Arkanis prend les récits sur le Nirvanis très au sérieux[2].
IIème siècle avant l'Accident Jovénia[]
Libran, un homme ayant récupéré l'épée Génésis depuis la dépouille du dieu Agamnon, fonde la Confrérie Ultima. Celle-ci a pour but de ressusciter le dieu Agamnon afin que celui-ci fasse de tous les Alysiens des magicors, espérant que cela mette fin à la persécution à leur égard[5].
Ier siècle avant l'Accident Jovénia[]
100 ans avant l'Accident Jovénia[]
L'ordre d'Arkanis et le royaume de Sabledoray travaillent ensemble pour développer une flotte de vaisseaux volants pour s'équiper en vue de la probable guerre contre les magicors qui se prépare étant donné la montée récente des tensions. Cependant, ce projet est interrompu par une attaque de la Confrérie Ultima sur le royaume et la mort du chef d'Arkanis, Caldérius, aux mains du Démon Unicorne. Suite à ces événements, le roi Kashmir Carpeth coupe tous liens avec l'ordre et déclare que la pratique de la magie au sein de Sabledoray serait illégale. Les non-humains sont également expulsés.
95 ans avant l'Accident Jovénia[]
Cinq ans plus tard[6], le nouveau dirigeant de l'ordre d'Arkanis, Mandosa, fait alliance avec la demi-déesse Kalandre afin de former l'Escadron Ravage, un groupe contenant les soldats d'Arkanis et quelques magicors, tous unis dans un but commun : faire face à Ultima qui souhaite ressusciter le dieu Agamnon.
Après Jovénia[]
Bien des décennies après la chute de l'ordre d'Arkanis, les habitants d'Alysia se remémorent l'époque où les utilisateurs de magie étaient persécutés comme étant les "jours sombres" d'Alysia[7].
Notes[]
- La discrimination envers les magicors est assez paradoxale : ceux-ci sont vus comme des créatures indignes des dieux, alors que ces derniers sont justement les êtres magiques les plus puissants qui soient. Ceci s'explique par le fait que l'utilisation de la magie par les mortels est certainement considérée comme une volonté de copier le divin, et est donc de ce fait blasphématoire.
- Le terme magicor est aussi utilisé par les individus maîtrisant la magie, ce qui montre à quel point ce terme a été utilisé.
Références[]
- ↑ Les Chroniques de Darkhell : Tome 3 (La Sentence des Ombres), page 3.
- ↑ 2,0 et 2,1 Les Chroniques de Darkhell : Tome 4 (Le rêve d'Ultima), page 35.
- ↑ Les Chroniques de Darkhell : Tome 2 (La Croisée Sanglante), page 47.
- ↑ Les Chroniques de Darkhell : Tome 4 (Le rêve d'Ultima), page 4.
- ↑ Les Chroniques de Darkhell : Tome 4 (Le rêve d'Ultima), page 33.
- ↑ Les Chroniques de Darkhell : Tome 4 (Le rêve d'Ultima), page 10.
- ↑ Tome 23 : Les Cicatrices du Monde, page 13.